ThuLé Vain-cras ?

L'objection ThUlé - Drang nach Osten, et l'hypothèse Hohenzollern :

Blavatsky et compagnie...
Une phrase bien salée et un cartouche bien sucré,
BriceletS / brise les à mare (du bénitier) ?
L'adiaBatiSme de BormanuS
et des BasilicS façon rinceaux
ou salamandres d'Alma-sandres...
Il est difficile de passer sous silence le spiritisme ambiant de la seconde moitié du XIX° siècle, époque de Saunière (Blavatsky et compagnie). Et la phrase du début tend la perche suivante (outre "TU LE" invitant à THULE, posé comme une tuile signalée) :
- Le G dans la phrase de l'entrée est la 7° lettre de l'alphabet et est ici à la 8° place, qui devrait être tenue par le H.
- Un décrochage de l'encorbellement apparaît pour le milieu de la phrase, isolant 9 lettres au centre : SIGNE TU LE
- A remplacer le G par un hermétique H et en plaçant le H entre T et U ainsi que l'indiquerait le doigt de l'ange, on obtient : SINE THULE (sine = "sans" en latin) et la THULE (-Gesellschaft) était une société secrète apparue officiellement au début du XX° siècle (1918) avec un certain Sebottendorf (un pseudo en fait, qui contient SB et...Tenet) et de plus se revendiquant des Hyperboréens (BS à nouveau). L'aigle est un symbole important dans l'héraldique germanique. Le reste de la phase en place étant : PAR CE VAINCRAS. SINE THULE (SANS (la) THULé) pourrait donc être une indication concernant soit les chevaliers teutoniques soit une évocation-invocation anti-germanique au vu du positionnement de ce diable ailé évoquant un aigle, à moins que ce ne soit improbablement le contraire, cependant que se développait à cette époque le pangermanisme. Cette césure du TU, du UT par un H pouvant indiquer une réminiscence du Drang nach Osten (note DO à remplacer le UT qu'il conviendrait de se remémorer le système de la gamme musicale anglo-saxonne ?). A ce point que l'énigme Saunière pourrait concerner non seulement les codifications templières, et celles du classicisme mais aussi d'autres de l'époque plus contemporaine (BS : Bismarck ?), l'expression latine initiale (IN HOC SIGNO VINCES) sans "LE" dans sa traduction concernant essentiellement une bataille : celle de Milvius. Mais ce H pourrait-il être celui des... Hohenzollern ? (PAR CE SIGNE...et Parsifal ?)
Maison de HohenzoLLern
Château de Hohenzollern,
un parallèle du genre nid d'aigle à établir avec RLC ?
C'est que dans le contexte de l'époque fin XIX° S, ne peut être éludée la question d'une éventuelle collusion entre Saunière et la maison de Hohenzollern (par sa branche catholique Sigmaringen), en effet celle-ci connaissait à cette période un tournant dans son histoire (N.B. : La Souabe, en allemand Schwaben, toujours le cartouche BS par Sb). Léopold von Hohenzollern-Sigmaringen (1835-1905) fut le chef de cette maison en cette fin XIX° début XX°, et sa candidature au trône d'Espagne avait déclenché la guerre de 1870 entre la France et la Prusse alors qu'un autre de la même branche (Carol 1°) était devenu roi de Roumanie dès 1866. Saunière n'avait-t-il pas eu fin XIX° des contacts avec des pays d'Europe centrale où la famille des Habsbourg régnait sur l'empire d'Autriche-Hongrie ? Les Hohenzollern auraient-ils pour des raisons politico-royalistes joué un rôle dans l'ancestrale querelle Bourbons-Habsbourg en installant une tête de pont vers l'Espagne à Rennes-Le-Château ? Certes ce n'est pas établi mais c'est envisageable, aucune étude n'ayant été effectuée sur le sujet, non plus qu'une interférence entre les Hohenzollern et la Thulé, alors cette nébuleuse de l'Est en restera au stade de supposition mais annotée pour mémoire, comme une aptitude à ne point ignorer dans ce cadre de RLC toute réminiscence du Saint Empire Romain Germanique (Château de Hohenzollern).


Frédéric II de Hohenstaufen
Frédéric I °dit Barberousse
"Kommt her zu mir alle, die ihr mühselig und beladen seid !"

En tout état de cause ne peut-être ignorée la maison de Hohenstaufen notamment dans la seconde moitié du XIII° siècle, avec le contexte des luttes entre Guelfes et Gibelins, non plus que l'affaire des Vêpres Siciliennes, l'ensemble marquant l'histoire de l'occident jusqu'au XIX° siècle. Frédéric II fut le premier des Hohenstaufen à porter (entre autres) le titre de Roi de Jérusalem (le 18° du nom) et fit construire le Castel del Monte dans le sud de l'Italie (Royaume de Sicile).

Mais avant cela Frédéric I° Barberousse von HOHENSTAUFEN au XII° siècle avait nommé  Herrade de Landsberg abbesse de Hohenburg au sommet du mont Sainte-Odile de 1167 à sa mort, abbesse qui y applique la règle des chanoinesses de saint Augustin. Fille spirituelle de Relinde, l'abbesse à laquelle elle succéda, elle a quarante-six chanoinesses et douze converses à gouverner sous la direction des Prémontrés. Située ainsi au carrefour de la réforme de l'Église et de la tradition impériale, cette moniale, par ses dessins notamment, est un magnifique témoin de son temps. Pour l'instruction de ses religieuses, elle rédigea Le Jardin des délices (Hortus deliciarum, 1159-1175), ouvrage unique en son genre de six cents pages in-folio de citations de la Bible, des Pères anciens, et des auteurs récents de son temps. Ces extraits sont entrecoupés de poèmes et d'hymnes accompagnés de leur notation musicale, ainsi que de trois cent trente-six dessins, qu'on ne connaît plus, depuis la destruction du manuscrit dans l'incendie de Strasbourg en 1870, que par des copies prises au XIXe siècle.


Le couronnement du Pape Célestin V (ou apparaît Barberousse à droite)
Extrait d'un article pondu par l'Express à propos de l'affaire de Rennes-Le-Château :

"L'une des thèses les plus répandues et retenues aujourd'hui par l'écrivain Gérard de Sède, qui fut le premier à écrire sur 
le sujet, est celle d'un document dynastique concernant les Habsbourg et peut-être le Vatican. Un secret gênant qui aurait permis à Saunière de faire chanter la famille impériale autrichienne. A preuve, les visites d'un «Monsieur Guillaume» au fort accent germanique et qui n'aurait été autre que l'archiduc Johann de Habsbourg. Une thèse étayée par l'accusation d'espionnage qui pesa, un temps, sur Saunière, lorsque éclata la Première Guerre mondiale.

La piste Habsbourg connaît des variantes plus délirantes: dans le salon vieillot de la villa Bethania, Henri Buthion, qui possède et habite le domaine Saunière depuis vingt-sept ans, a eu le temps de faire le tour de la question. Ce monsieur très vieille France en arrive à la conclusion suivante (mais pas définitive): ce sont les attributs sacrés du Saint Empire (dont le casque de l'empereur Constantin, pas moins) que l'abbé aurait trouvés dans la crypte de son église. Pas étonnant que les Habsbourg se soient montrés reconnaissants envers le curé."


Castillo de Bellver (Palma de Majorque) XIV° siècle
L'octogonal Castel Del Monte, sud de l'Italie XIII° S.
C'est ainsi qu'il convient de se tourner vers un monument italien inédit et mystérieux construit au XIII° siècle par l'Empereur du Saint Empire, Frédéric II de Hohenstaufen : Le Castel Del Monte (qui contient D & M).
Un rapprochement peut-être fait quant à sa forme avec le Castel de Bellver à Majorque...
Le terme Del Monte est à rapprocher du nom d'une rivière dans le piémont Italien, et qui arrose Borgo San Dalmazzo et Coni dans la province de Cuneo, il en sera parfois question sur ce blog, province traversée donc par la rivière Stura di Demonte et le torrent Gesso. A Coni la vieille ville est bâtie selon un plan en damier (façon échiquier). La ville de Saluces (en italien Saluzzo, en piémontais Salusse) est située dans cette province de Coni...
Peu après la construction de ce Castel et après le décès de Frédéric II de Hohenstaufen eut lieu l'important épisode des Vêpres Siciliennes sous Charles d'Anjou qui induira la croisade d'Aragon...
Et à la fin du XIII° siècle apparaîtra Louis d'Anjou pour le royaume de Naples.


Tea for two, et porcelaine de Bavière ?
Le Pape ou/et l'Empereur ?
AchTung et à tes souhaits : le T de Thulé ou TU L'Est pas...haS Been ? 
(par Bianca casse ta flore ? Et poupée de porcel'aine ?)

C'est à ce stade qu'il convient de se remémorer des événements d'importance qui ont eu lieu aux XI, XII et XIII° siècles (texte en préparation ci-dessous) :

CODE 2 G : Guelfi - Gibelini : Le Pape et l'Empereur, et le Royaume de Jérusalem avant et après les Templiers.

Le siège de Saint-Jean-d'Acre en 1291 se solda par la fin du royaume de Jérusalem.

Avant même la chute de Saint-Jean d'Acre, un des rois de Jérusalem fut Frédéric II de 1225 à 1250 - également roi des Romains, roi de Sicile, roi de Provence-Bourgogne (ou d'Arles) et dernier empereur de la dynastie des Hohenstaufen, il était le petit-fils de Frédéric Barberousse. Les relations étaient plus que tendues avec la papauté romaine.
(à suivre...)













30 mars 1282 - IVS : « I Vespri Siciliani »

Le lundi de Pâques 1282, au moment des Vêpres, suite au zèle un peu poussé des soldats français dans une fouille une émeute éclate à Palerme, capitale du royaume de Sicile. Elle s'étend aussitôt à la ville voisine de Corleone. La population s'en prend aux soldats français qui entourent un roi si étranger, puis à leurs familles, ceci pendant deux jours, les 30 et 31 mars, faisant environ 8 000 victimes dans la garnison.

L'événement est resté dans l'Histoire sous le nom de « Vêpres siciliennes ». L'expression est encore utilisée pour désigner un soulèvement spontané et meurtrier contre une puissance occupante.

La Sicile est une île qui par sa situation au centre de la Méditerranée provoquait bien des convoitises. Le royaume de Sicile avait été fondé en 1130 par un aventurier normand, Roger II de Hauteville, après qu'il se fut reconnu vassal du Saint-Siège.

Manfred de Hohenstaufen ou parfois sous la forme Manfred Lancia, lointain descendant des rois normands de Sicile et fils naturel de l'empereur de l'empereur allemand Frédéric II Hohenstaufen et de Bianca Lancia, se trouve impliqué dans les guerres entre guelfes et gibelins (partisans du pape et partisans de l'empereur d'Allemagne). C'est ainsi qu'il entre en conflit avec son suzerain, le pape Clément IV.

- Les Angevins en Sicile

Le pape Clément IV, de son vrai nom Gui Foulques, originaire de Provence, se tourne alors vers Charles 1er, comte d'Anjou et de Provence, et frère cadet du puissant roi de France Louis IX (Saint Louis).
Il lui propose les domaines des Hohenstaufen au sud de l'Italie (Sicile et Naples - sud de l'Italie) en échange de son aide militaire. Le comte accepte et tue Manfred à Bénévent le 26 février 1266.
C'est ainsi qu'une garnison française s'installe à Palerme cependant que Charles reçoit le salaire promis, à savoir la couronne royale de Sicile.
Il entraîne alors le roi de France, son frère, dans une huitième et dernière croisade, qui se terminera sous les murs de Tunis par la mort de Saint Louis.
Charles 1er n'en poursuit pas moins ses chimères et se fait octroyer les couronnes d'Albanie et de Jérusalem. Il obtient même la principauté d'Achaïe, dans le Péloponnèse, au sud de la Grèce, en 1267, ce qui le pose en rival de l'empereur byzantin Michel VIII Paléologue. Celui-ci, dès lors, encourage les Siciliens à se révolter contre leur suzerain. Il n'a pas trop de mal à cela...


- Des Siciliens rebelles aux impôts

Ambitieux et hardi, Charles veut gérer son nouveau royaume sur le modèle de la France capétienne, avec une administration centralisée et une fiscalité rigoureuse. Mais ses sujets italiens lui en veulent de les accabler d'impôts en vue de financer ses rêves d'Orient et de croisade.

L'émeute de Palerme consacre l'échec du royaume angevin. La Sicile passe sous la domination du roi Pierre III d'Aragon, gendre de Manfred, qui s'est empressé d'apporter son soutien aux révoltés.
Le vaincu des « Vêpres siciliennes », Charles d'Anjou, est chassé de Sicile, malgré le soutien de son neveu, le roi de France Philippe III le Hardi. Il conserve toutefois le sud de la péninsule italienne avec Naples pour capitale.
Ses héritiers vont se maintenir jusqu'au début du XVe siècle. Parmi les derniers représentants de la lignée angevine figurent deux femmes aux moeurs légères et au destin tourmenté, les reines Jeanne Ière et Jeanne II.
( à suivre...)

- 1284 et 1285 : La Croisade d'Aragon

«Le 30 mars 1282 avait sonné à Palerme le terrible tocsin des Vêpres Siciliennes et tous les Français, hommes d'armes, marchands, femmes et enfants avaient été massacrés d'abord dans Palerme, puis à Messine, puis dans toutes les villes de la Sicile, vengeance effroyable mais suscitée par l'oppression la plus dure et la plus outrageante qu'une nation eût jamais subie» (1). Quelques années avant que les Siciliens ne se soulevassent, Jean de Procida, l'un des chefs de la conjuration, s'était rendu en Catalogne et avait dit au roi Pierre III d'Aragon : «Voudriez-vous vous venger des offenses qui vous ont été faites dans le temps passé, car vous avez reçu plus de honte que seigneur qui soit dans la chrétienté ? Déjà, comme vous savez, le roi Mainfroy a laissé le royaume de Sicile à sa fille, qui est votre femme : et vous, faible et lâche, vous n'avez jamais voulu venir reprendre votre dot. Vous devriez aussi vous rappeler votre aïeul (Pierre II mort en 1213) que les Français tuèrent lâchement à Moret en Toulousain. Maintenant vous pouvez vous indemniser de toutes vos pertes si vous voulez être prévoyant et hardi». Procida offrit au roi d'Aragon, avec le consentement du pape Nicolas III, et ce point, qui mérite d'être relevé eu égard aux idées religieuses qui dominaient à cette époque, atténue singulièrement les prétendus torts de Pierre III, Procida, disons-nous offrit à Pierre III la Sicile opprimée et l'or de Michel Paléologue (2). Certains ont prétendu que Nicolas III était hostile à Charles d'Anjou par suite du refus qu'avait fait ce prince de la main d'une nièce de ce souverain pontife. Nous préférons attribuer à cette hostilité une cause plus noble et selon nous plus naturelle. La Papauté qui fut souvent l'appui des opprimés et que nous avons vu lutter obstinément contre l'influence allemande en Italie, s'était depuis longtemps émue des maux des Siciliens. Le pape Clément IV qui avait soutenu Charles d'Anjou en Sicile, lui avait écrit pour lui reprocher la conduite des Français dans cette île : «Si ton royaume, disait le pontife, est spolié par tes ministres, c'est à toi seul qu'on doit s'en prendre, puisque tu as confié tous les emplois à des brigands et à des assassins qui commettent dans tes Etats des actions dont Dieu ne peut supporter la vue». Dans une autre lettre Clément IV manifestant son indignation écrivait à Charles : «Quant aux exactions dont tu accables ton royaume et qui exaspèrent les esprits, nous ne pouvons accepter tes excuses et te pardonner, aussi nous t'abandonnons à ta conscience (3). Je ne sais comment, écrivait de Viterbe le 5 mai 1269, le même pape au duc d'Anjou, et pourquoi je t'écris encore comme à un roi, puisque tu ne prends aucun soin de ton royaume... après avoir été appauvri par tes brigands de ministres le voilà aujourd'hui dévoré par tes ennemis» (les Sarrazins) (4). Le Pape Innocent III, agissait surtout en italien en faisant offrir au roi d'Aragon la Sicile qu'il espérait ainsi délivrer de l'affreuse tyrannie sous laquelle elle était courbée ; mais quelque temps après le voyage de Jean de Procida en Catalogne, ce pontife mourut et à sa place fut élu à Viterbe, le 22 février 1281, grâce aux menées et aux violences de Charles (qui entre autres choses fit forcer les portes du conclave et enlever deux cardinaux qui étaient hostiles au futur pape), le français Simon de Brion qui prit le nom de Martin IV. Pendant que s'accomplissait en Sicile la sanglante exécution qui devait venger tant d'opprobes et d'outrages, Pierre III avec une flotte considérable se tenait en vue de cette île à Alcoyll, situé sur les côtes de Barbarie, non loin de Tunis, et il y reçut une députation sicilienne qui vint lui offrir la couronne en lui demandant assistance ; Pierre d'Aragon se dirigea vers Trapani où il débarqua le 3 août 1282, se fit couronner roi de Sicile le 2 septembre à Montréal par l'évêque de Céfalu, et entra le 10 du même mois à Palerme, où, dit Villani, il fut reçu avec honneur et en grande pompe (ricevuto a grand' honore et processione). De la puisante et redoutable Maison de Souabe, il ne restait plus qu'une femme, Constance, épouse du roi d'Aragon, et Martin IV fidèle aux errements de ses prédécesseurs et surtout obéissant aux injonctions, pour ne pas dire plus, de Charles d'Anjou, après avoir excommunié Michel Paléologue en 1281, excommunia l'année suivante les habitants de Palerme et Pierre III contre lequel il renouvela trois fois en 1283 (le Jeudi-Saint, le jour de l'Ascension et le jour de saint Pierre et de saint Paul) sa sentence d'excommunication, tout en déplorant de ne pouvoir l'appeler son cher fils «quem carum filium nominari non patitur» le déclarait incapable de régner en Sicile et donnait son royaume d'Aragon à Charles de Valois, second fils du roi de France Philippe III, dit le Hardy, qu'il chargeait d'exécuter la sentence papale (5).

















































































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